L’Algérie veut capter plus d’IDE
L’Algérie veut capter plus d’investissements étrangers directs (IDE). Des réformes importantes et profondes ont été engagées et mises en œuvre, dans ce sens, par le gouvernement, dont le but de créer un climat d’affaires attractif et faire de l’Algérie une destination incontournable pour les investisseurs étrangers.
En effet, depuis la mise en place d’une nouvelle loi sur l’investissement, dont tous les verrous contraignant l’acte d’investir auparavant ont été sautés. Le nombre de projets enregistrés au niveau de l’Agence algérienne de la promotion de l’investissement (AAPI), au nombre de près de 10 000 à fin septembre dernier, en témoigne sur cette amélioration du climat des affaires.
Le ministre des Finances, Laaziz Faid qui s’exprimait dans un entretien accordé au magazine bimensuel « Visions d’Algérie », dans lequel il a abordé les principales questions en rapport avec la situation financière et les réformes engagées pour permettre au pays de réaliser ses ambitions de développement économique, a fait état d’importants efforts déployés pour atteindre cet objectif, en évoquant «la mise en œuvre de plusieurs réformes importantes», notamment la numérisation de l’administration des finances et des services publics visant, à simplifier les démarches administratives et à réduire les délais de traitement des dossiers pour permettre d’améliorer l’efficacité des services et de renforcer la transparence et la responsabilité.
«Nous aspirons à positionner l’Algérie comme une destination incontournable pour les investissements directs étrangers (IDE), tout en bâtissant une économie résiliente et diversifiée», a-t-il souligné, énumérant d’autres actions entreprises dans ce cadre. Il s’agit notamment de la création de guichets uniques pour les investisseurs, des facilités pour l’accès à l’information et aux services nécessaires pour lancer et développer des activités en Algérie. Le ministre a soutenu que « des progrès significatifs ont déjà été réalisés dans ce domaine sous la direction éclairée du Président de la République».
A ce propos, il a relevé des efforts considérables déployés pour promouvoir la transformation numérique dans tous les secteurs, notamment dans le secteur des Douanes, citant le lancement du système d’information des douanes ALCES qui a permis, a-t-il fait savoir, «d’améliorer les performances de l’administration douanière et de réduire les délais de traitement des transactions». Ces efforts constituent, a-t-il relevé, «un pas important vers l’optimisation du service public et la simplification des démarches administratives, ce qui est crucial pour encourager les investissements» .
Répondant à une question sur l’état d’évolution du processus de diversification économique, M. Faid a rassuré que «des progrès significatifs ont été réalisés dans ce domaine». Dans ce sens, il a mis en avant la position solide de l’économie algérienne soutenue par une activité entrepreneuriale dynamique et des investissements prometteurs dans divers secteurs particulièrement dans le secteur agricole.
Outre les performances du cadre macroéconomique stables et avec des projections de croissance positives, le ministre a estimé que les réformes mises en œuvre, ces dernières années, sont multiples et touchent plusieurs aspects clés de l’économie, telles que la revue du cadre budgétaire, la numérisation de l’administration des finances et des initiatives visant à améliorer le climat des affaires, et la facilitation des procédures de marchés publics dans l’optique de soutenir la création de valeur ajoutée. «En résumé, nous sommes sur la bonne voie pour diversifier notre économie, réduire notre dépendance des ressources pétrolières et bâtir une économie plus résiliente et durable», a-t-il fait observer en rappelant les réformes structurelles profondes du système bancaire visant à moderniser ce secteur pour qu’il puisse s’adapter aux évolutions technologiques actuelles et futures.
Par Sirine R/Agence