PLF 2024: 848 milliards de DA pour le secteur de la Santé
Le ministre de la Santé Abdelhak Saihi, qui intervenait dimanche, devant la commission des finances de l’Assemblée populaire nationale (APN), dans le cadre de l’examen des budgets sectoriels proposés dans le projet de loi de finances (PLF) pour l’exercice 2024 a fait savoir que son secteur a reçu une accréditation financière de plus de 848 milliards de dinars dans le cadre du projet de la loi des finances 2024.
« Le budget du secteur de la santé pour l’année 2024 sera dédié aux charges de fonctionnement, en plus des régularisations salariales des fonctionnaires et la réalisation de nouvelles infrastructures notamment dans les zones isolées. Il s’agit de la mise en œuvre d’une vision stratégique, visant à améliorer la qualité du service et à prendre en charge les préoccupations des employés», a-t-il expliqué.
Dans son exposé, M. Saihi a affirmé que son secteur «bénéficie, au titre du PLF 2024, de crédits budgétaires à hauteur de 848 mds DA, qui seront mobilisés dans le cadre de la vision stratégique de la politique d’objectifs», a précisé le communiqué.
«Il s’agit de 238 mds DA pour la prévention, 17 mds DA pour la formation et 551 mds DA pour l’administration générale, la gestion des établissements et des hôpitaux et l’acquisition des médicaments», a détaillé le ministre.
Le PLF 2024 prévoit «145 mds DA pour la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), 19 mds DA pour l’Institut Pasteur d’Algérie, 36 mds DA pour la concrétisation du programme national de vaccination et 45 mds DA pour l’amélioration des services de santé et leur rapprochement des citoyens», a ajouté M. Saihi.
La ministre a également évoqué dans son exposé «la prise en charge des régions reculées ne disposant pas de couverture sanitaire», «la réalisation de nouvelles structures de santé», ainsi que «le règlement budgétaire suite à la revalorisation des salaires des personnels».
Suite à la présentation du ministre, les membres de la commission ont salué «les efforts consentis par la direction du secteur, notamment durant la pandémie de Covid-19», appelant à assurer les spécialités nécessaires telles que la gynécologie-obstétrique et la chirurgie pédiatrique, notamment dans les wilayas intérieures, à ouvrir des centres pour les patients atteints de cancer dans les différentes wilayas et à améliorer la prise en charge des malades chroniques en mettant en place des équipes médicales spécialisées.
Dans le même contexte, ils ont mis en avant «l’importance de doter les CHU d’équipements modernes et les centres de santé d’ambulances et de fournir du matériel de médecine d’urgence», appelant à «œuvrer à trouver une solution pour le transport des patients et à lever le gel sur les agréments des pharmaciens et des paramédicaux diplômés des écoles privées agréées par l’Etat».
Synthèse R E.