L’Italien Iveco s’implante en Algérie
L’année 2023 a été le théâtre de nombreux lancements qui ont insufflé une nouvelle vie au secteur automobile en Algérie. Cette année 2024, plusieurs partenaires se sont engagés également pour s’installer et produire dans notre pays, à l’instar de l’Italie qui a déjà un ancrage, et qui semble être déterminée à concrétiser son projet de lancer une chaine de fabrication de camions de moyens et lourds tonnages. C’est en cela qu’hier le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, M. Ali Aoun, a reçu au siège du ministère de l’Industrie une délégation du complexe italien de fabrication de véhicules (IVECO).
La délégation italienne reçue par Aoun, était composée du Directeur General Iveco en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, M. Impeloso Carmelo, et de l’ambassadeur d’Italie en Algérie, M. Alberto Cotello. Selon des sources qui nous ont été rapportées, la délégation italienne avait pour but de finaliser ce projet.
Au début, le partenaire italien, qui a initié les démarches d’implantation de l’usine avec le partenaire algérien, a présenté la politique poursuivie par le Complexe de Fabrication de Véhicules Iveco, qui devrait satisfaire la demande locale en premier lieu, et ensuite dans une deuxième étape exporter.
Dans ce contexte, le ministre a salué les relations bilatérales entre l’Algérie et l’Italie et a souligné la nécessité de développer une véritable industrie automobile basée sur la réalisation de l’intégration locale à travers le recrutement de manutentionnaires locaux et la nécessité de respecter le cahier des charges pour obtenir l’accréditation pour réaliser cette activité dans les plus brefs délais.
Il faut se souvenir que ce projet lors de sa genèse, le groupe Iveco a soulevé la possibilité d’entrer sur le marché algérien et de là sur le marché africain à travers la mise en œuvre d’un projet de production de véhicules utilitaires de type moyen et lourd. L’accord de principe cote algérien n’a été donné que sur la base de s’inscrire au cahier des charges de la filière automobile et d’en respecter les dispositions, notamment en ce qui concerne le respect du taux d’intégration locale établi (entre autres).
Et pour plus de précision, le ministre a également tenu à choisir le partenaire professionnel approprié et compétent pour la réussite de ce projet, et à préparer une étude préalable sur le marché algérien pour connaître ses exigences. Ainsi donc, c’est la société algérienne Ferrovial (partenaire) qui va parachevé le projet d’usine Iveco en Algérie et produira la gamme de Bus. Une fois opérationnelle, cette usine pourra générer jusqu’à 750 postes d’emploi directs et 1200 autres postes indirects.
Par Réda Hadi
