24/05/2025
NATIONAL

Diversification de l’économie nationale: Des propositions pour booster l’investissement

Le Consultant international en investissement industriel, en l’occurrence Mohamed Sayoud a fait savoir que des milliers d’investisseurs Algériens,  de la Diaspora et des étrangers ( IDE ) qui veulent investir et produire en Algérie. Une nouvelle loi sur l’investissement est déjà en vigueur, mais non encore opérationnelle sur le terrain.

« Il reste le soucis de l’octroi du foncier industriel. Vu qu’il n’y a que 100 000 lots de terrains ? Qui peut avoir un terrain ? Logiquement il y aura des sélections !!!».

Suite à cela, le consultant s’interroge sur la manière avec laquelle le foncier sera octroyé : « Est ce que l’octroi d’un foncier nécessite un test / un concours / une sélection ?»

Et de préciser : «logiquement c’est non, car tout investisseur peut contribuer à l’essor du développement économique de notre pays, générateur de richesse et d’emplois et ça permet d’avoir une complémentarité et d’encourager la sous-traitance». Est ce qu’ailleurs on sélectionne les investisseurs ??? Je dirai que  non, poursuit-t-il.

Pour le consultant en investissement et fondateur du Cabinet de conseils et d’études en investissement Sarl Invest Design Consulting , « l’investisseur doit être maître à bord et c’est lui qui juge que son projet est fiable / rentable ou pas, car ce sont ses moyens financiers et c’est son courage d’entreprendre afin de créer les emplois et la richesse». En d’autres termes, ce n’est à l’administration de juger son investissement.

Pour Mohamed Sayoud, «l’unique solution de libérer l’investissement pour tout investisseurs que ce soit Algeriens , nos compatriotes issus de la Diaspora et les IDE ( investisseurs étrangers ), c’est d’opter rapidement pour la construction des zones industrielles clés en mains avec hangars prêts pour la location avec paiement mensuel du loyer comme partout dans le monde».

Ceci permettra aux nouveaux investissements de démarrer rapidement leurs projets en plaçant juste leurs machines ou lignes de production et commencer de suite la production, ce qui va booster la productivité et la croissance économique. Les résultats seront visibles rapidement, à savoir générer des centaines de milliers, voir des millions  d’emplois, la création de la richesse et garantir une croissance économique rapide pour avoir une économie et une monnaie forte, explique-t-il. 

Pour les projets dans les domaines spécifiques où ceux qui font l’extension, indique-t-il, ils  peuvent effectuer les demandes pour l’octroi du foncier industriel.  «Cette vision stratégique à court terme  va nous permettre d’exporter pour plus que 15 milliards USD par an hors hydrocarbures et réduire l’importation de plus que 5 milliards USD par an.  Le facteur temps est très important pour l’évolution économique de notre cher Pays», conclut-il.

La loi de finances 2023 et celle de l’investissement ont consacré, faut-il rappeler, des mesures incitatives à la promotion de l’investissement productif, notamment pour la création de zones industrielles.

Aussi, une agence nationale du foncier économique devrait prochainement voir le jour avec pour objectif d’instaurer une meilleure gestion du patrimoine foncier et de fixer de nouvelles modalités d’accès aux zones dédiées aux activités industrielles.

Afin de dynamiser l’investissement et améliorer l’attractivité du marché local, les pouvoirs publics comptent ainsi mettre à la disposition des opérateurs économiques nationaux ou étrangers des assiettes foncières dans des zones raccordées au gaz et à l’électricité et équipées de toutes les conditions nécessaires au bon déroulement de leurs activités industrielles.

Il convient de noter, par ailleurs, que le ministère de l’Industrie avait lancé, il y a quelque temps, une opération d’assainissement des zones industrielles et des zones d’activité. Celle-ci s’est soldée par la récupération de plus de 2.000 hectares de foncier inexploité. De son côté, l’Agence nationale d’intermédiation et de régulation foncière (Aniref) a été chargée d’aménager 6 nouvelles zones industrielles en procédant notamment à leur raccordement aux différents réseaux (électricité, eau, télécommunication).

Les zones dont les travaux ont considérablement avancé sont celles d’El Kseur (Bejaïa), de Larbatache (Boumerdès) et de Ouled Bendamou (Tlemcen). Selon le ministère de l’Industrie, 44 autres zones seront réceptionnées prochainement et seront placées sous l’autorité des walis, dans le cadre du programme national de développement de l’investissement.

Par Sirine R

Publicité

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *