24/05/2025
NATIONAL

L’importation de la viande rouge maintenue 

Le ministre de l’Agriculture M. Abdelhafid Henni, a assuré que les opérations d’importation de viandes rouges (animaux vivants et viandes fraiches) vont se poursuivre jusqu’à la stabilisation du marché, avec une moyenne d’un bateau par mois. Ces viandes sont proposées au consommateur à 1200 DA/kg, indique-t-il.

Le même responsable a affirmé, dans ce sens, que le réseau  de distributeurs sera élargi et de nouveaux points de vente des viandes rouges seront ouverts à travers plusieurs wilayas du pays. Pas moins de 670 points de ventes ont été ouvertes pendant le mois de ramadhan et 76 autres ouvertes par l’ONAB. L’objectif des pouvoirs publics est parvenir à l’ouverture de 1000 points de vente à travers le pays. En outre, le ministre a annoncé des mesures pour l’organisation de la filière en interne et le rétablissement de la convention triangulaire regroupant les éleveurs, les abattoirs et les producteurs d’aliments de bétail. Le ministre a fait savoir que les services de son département travaillent actuellement pour la création d’un établissement public, qui sera chargé de réguler les prix en collaboration avec d’autres départements ministériels.

S’agissant de la stratégie adoptée pour son département pour le développement agricole, le ministre a rappelé qu’une vision à l’horizon 2025, 2030 et 2035 est désormais élaborée, en indiquant que la sécurité alimentaire de notre pays passe par le développement de l’agriculture saharienne.

Tous les efforts seront concentrés pour le développement de cette agriculture, à travers l’augmentation des superficies réservées à la céréaliculture, qui sont de l’ordre de 174 000 ha actuellement. «Si nous arrivons à atteindre un million d’hectare dans le Sud du pays  et avec des rendements entre 70 à 90 quintaux/ha, notre sécurité alimentaire sera assurée», indique-t-il, en relevant que les ressources en eau sont disponibles dans le Sud. Ceci dit, l’Algérie se dirige résolument vers  l’exploitation de la nappe phréatique, dont les réserves sont estimées entre 30 000 à 40 000 milliards m3, soit une durée d’exploitation de 3000 ans.

La démarche du gouvernement est bien étudiée, du fait que les régions du Nord font face à une rareté sans précédente des pluies et les superficies des céréalicultures irriguées ne dépassent pas les 110 000 ha ! Alors les 2 millions autres hectares réservées à cette culture stratégique sont à la merci des pluies. Cette année, des professionnels l’on décrété comme catastrophique et les rendements par hectare seront en chute libre (entre 5 à 10 quintaux/ha).

C’est pour cela, que les pouvoirs publics ont lancé de vastes opérations d’aménagements de terrains agricoles dans le Grand Sud.  Une spécifie de 234 000 est déjà aménagée et proposée via une plate-forme numérique à l’investissement, le ministre a fait savoir que 200 000 ha autres est en cours de finalisation et possibilité d’ajouter une autre superficie 200 000 ha d’ici fin d’année. En tous, il y aura quelque 600  000 ha de superficies à exploiter dans les cultures stratégique (blé, maïs, tourne sol, betteraves sucrières..). La particularité de l’agriculture saharienne, dira le ministre, c’est la possibilité de faire de deux récoles dans une même saison. 

S’agissant de l’opération d’assainissement du foncier agricole,  le ministre a fait état de 70 000 ha de terres attribuées et non exploitées. Des démarches sont en cours par l’office national des terres agricoles (ONTA) pour la redistribution à d’autres personnes.

Par Sirine R

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