27/12/2024
NATIONAL

Afin d’accélérer les reformes économiques: La réorganisation de l’Administration s’impose

Beaucoup de dossiers économiques sont en souffrance. En effet, Il y a un énorme écart entre les objectifs fixés par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune et les résultats réalisés jusqu’à présent. Pour l’expert, Mahfoud Kaoubi, l’administration est en déconnexion avec les objectifs tracés par le président de la République.

Si beaucoup de choses en changé dans la vie des algériens, particulièrement dans le domaine économique, il n’en demeure pas moins que le changement opéré reste tributaire d’acception de ces reformes par certaines sphères. Il y a une véritable résistance au changement, par rapport aux objectifs tracés par le président de la République.

A l’heure ou le Président Tebboune veut accélérer les reformes tant démocratiques qu’économique, il est observé un certain décalage entre les directives présidentielles et les actions de l’Exécutif. Des résistances telles, qu’elles ont suscité la colère du Président qui a ordonné ce que ses directives soient scrupuleusement suivies.

Le grand chantier de la restauration de l’autorité de l’Etat a été amorcé par le parachèvement de l’édification institutionnelle, parallèlement à la moralisation de la vie publique, la lutte contre toutes les formes de corruption.

Cela n’exclut nullement pourtant à opérer des changements dans la conduite de l’Etat, à la lumière des événements factuels. Pour certains, les changements ne doivent pas mener au chaos, mais bien amorcer  la reforme de l’administration qui demeure un véritable obstacle pour la mancipation du peuple algérien tant désirée par le Président.

Des économistes insistent que pour réussir il faut avoir une vision à long terme sur plus de 30 ans au moins. Pour ces spécialistes, il ne sert à rien de s’enfermer dans une bulle et tout interdire. Il faut laisser libre cours à l’entrepreneuriat et l’Etat ne doit pas s’immiscer dans la gestion interne, mais plutôt demander des comptes aux dirigeants particulièrement ceux du domaine public.

Pour un expert en question géoéconomiques et financières, en l’occurrence Mahfoud Kaoubi questionné par nos confrères de la radio nationale, Il y a aujourd’hui une véritable résistance au changement, par rapport aux objectifs tracés par le président de la République. Celui-ci s’interroge d’ailleurs sur le faite qu’à chaque fois le Président Tebboune, rappelle le gouvernement et les différents secteurs de mettre tout les moyens, d’une manière rapide, afin de réaliser ces objectifs, notamment la construction d’un état moderne et d’une économie compétitive afin de contribuer au bien être du citoyen.

A cela, des observateurs soulignent que changement fait «peur» et qu’ajouter à une perte de privilèges et une administration très lourde et dépassée, cela ne peut qu’engendrer des retards dans des programmes qui eux mêmes ne répondent pas aux exigences des citoyens car ils ne reflètent pas la réalité du terrain.

Pour les observateurs, l’administration algérienne agit en monopole et traduit par zèle excessif les directives qui lui sont soumis. Cela induit par conséquent un décalage entre les ordres et les résultats.

Il faut sortir de la doctrine de tout fermer et de tout administrer qui appartient à une logique d’il y a une cinquantaine d’année. Les logiques de comportement et de consommation sont aujourd’hui différentes. L’expert souligne que malgré tout ce qui a été entrepris les résultats ne sont pas à la hauteur des objectifs tracés, qui étaient inscrits aussi dans les 54 recommandations du Président Tebboune lors de son élection à la tête de l’Etat.

Selon lui, « l’absence des chiffre et des statistiques, qui  favorisent l’opacité » est la cause principale des retards enregistrés. Là aussi, enchaine-t-il, « le Président Tebboune a ordonné de mettre en place un système de statistique filable et visible, qui permettra de mésuser les réelles réalisations et de relater la réalité ». Aussi, il estime qu’il est indispensable d’activer les processus et de donner un rythme accélérer aux reformes. « Une obligation afin de saisir les opportunités qui se présentent aujourd’hui ». Dans un monde en transition, il convient de réfléchir à la manière dont nous devons réformer nos structures et nos politiques. Fini le « business as usual » – il est temps de mener à bien une transition économique indispensable pour assurer une prospérité durable dans une saine équité.

Par Reda Hadi

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