BRICS, France, Russie: Les clarifications de Tebboune
Lors de son entrevue périodique avec des représentants des médias nationaux diffusée samedi soir, le président de la République s’est exprimé également sur de nombreuses questions internationales.
En réponse à une question concernant l’organisation des BRICS, le président de la République a déclaré : «pour le moment, nous n’envisageons pas d’adhérer à cette organisation et notre intérêt se porte sur l’adhésion à la Banque des BRICS, qui est tout aussi importante que la Banque mondiale».
Il a, par ailleurs, fait observer que la décision du retrait de l’ambassadeur d’Algérie à Paris n’a aucune relation avec la visite qui était programmée en France, réaffirmant que l’Algérie «n’ira pas à Canossa».
Le président de la République a rappelé la position de l’Etat algérien qui «réclame la vérité historique et exige une reconnaissance des massacres commis par le colonialisme français en Algérie».
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a qualifié les appels de certaines parties françaises à la révision de l’accord de 1968 concernant la circulation et le séjour des Algériens en France de «slogan politique» d’une minorité extrémiste qui voue une haine à l’Algérie.
Evoquant les relations solides entre l’Algérie et la Russie, le président de la République a indiqué que «ce sont des relations d’amitié et d’intérêts mutuels, caractérisées par des liens profonds et historiques».
Sur les nombreux messages de félicitations qu’il a reçus suite à sa réélection pour un second mandat, le président de la République a affirmé que «cela témoigne de la réputation internationale de l’Algérie et de la place qu’elle occupe parmi les nations».
Synthèse S R.