25/05/2025
NATIONAL

Création d’universités privées: Elaboration de trois cahiers des charges

Le secteur de l’enseignement supérieur est désormais ouvert au privé. Lors de la réunion du Conseil des ministres de dimanche dernier, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a ordonné « d’ouvrir le secteur aux universités privées, suivant les standards internationaux, notamment en termes d’infrastructures, avec possibilité de financements bancaires pour leur réalisation».

Dans ce cadre, le ministre Kamel Badari que son département en étroite collaboration avec celui du ministère des affaires étrangères  pour capter des investissements étrangers (diaspora et étrangers) et la réalisation d’universités  d’excellence.

Trois cahiers des charges ont été élaborés à cet effet, affirme le ministre. Il s’agit de celui destiné pour la création d’université privé, des écoles supérieurs et des instituts). Des facilitations seront accordées aux investisseurs dans ce domaine. Le ministre a laissé entendre que les prix seront adaptés et seront à la portée de tous le monde.   Il a en outre précisé que l’ouverture d’investissement au privé dans le domaine de l’enseignement supérieur ne va dire que l’Etat va abandonner  le secteur public et continuera à fournir plus d’efforts pour l’amélioration de  nos universités en matière de qualité d’enseignement et classement au niveau mondial. Une commission nationale travaille sur la question d’amélioration de la visibilité de nos universités à l’international. Au courant des mois prochains, dira-t-il, on aura des résultats positifs.

Il est prévu également le lancement d’une réforme globale pour le système LMD, et conformément aux orientations du chef de l’Etat.   Ce système rappelle-t-on, a été introduit en 2004 avec de légères modifications en 2008 et 2016. Selon le ministre des assises nationales seront organisées à cet effet.

Concernant la révision du système des œuvres universitaire, le ministre a annoncé que des commissions de réflexions seront installées afin de formuler des propositions  pour la mise en place d’un nouveau système adapté, tout en répondant aux attentes des étudiants. Actuellement, des   budgets énormes sont alloués par l’Etat pour les services des œuvres universitaires, sans toutefois être à la hauteur des aspirations des étudiants.

Par ailleurs, le ministre Kamel Badari, qui a réitéré l’engagement de son département pour la concrétisation de l’engagement 41 du programme présidentiel du président de la République, a rappelé que plusieurs accords de coopération ont été signé entre des centres de recherche et le monde économique (pharmaceutique, industrie, électricité et autre). Pour illustre ses propos, il a cité la création prochaine d’une société économique mixte (université de Constantine et le centre biotechnologique) pour la fabrication de l’insuline et d’autres produits pharmaceutiques.

Ainsi, ajoute-t-il, « nous avons également signé un accord dans le domaine de l’industrie pour la fabrication d’un conteneur et également la fabrication d’un détecteur de monoxyde de carbone en partenariat avec la Sonelgaz».

En somme, les centres de recherche s’impliquent amplement dans le monde économique. Ils sont à l’écoute du marché économique et du citoyen. Ce dernier, dira le ministre, il est le seul à demander des comptes à l’université financée jusqu’à par le Trésor public. Et d’ajouter : « c’est aux centres de recherche d’aller vers le monde économique et notamment l’entreprise pour trouver des solutions à leurs problématiques».

S R.

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