DG du Port de Tenés: «La numérisation est une réalité au niveaux des ports»
Le DG du Port de Tenés, Hadji Mohammed, a fait savoir mardi, à Alger que les ports algériens ont adopté de nouvelles stratégies, visant notamment à accompagner les opérateurs économiques en facilitant la tâche.
« On a préféré être ici à cette deuxième édition du Salon international du fer, de l’acier et des produits miniers (Metal, Steel and Mining Algeria Expo 2024) pour accompagner les opérateurs économiques, investisseurs et industriels», a-t-il souligné dans une déclaration à la presse, en détaillant la stratégie de son entreprise portuaire.
« L’importance de notre présence consiste sur deux axes très importants à savoir l’accompagnement des industriels à travers l’offre de plusieurs facilitations en matière du traitement de leurs produits fini ou semi fini destiné à la commercialisation à travers la mer. Cet accompagnement consiste également à mettre en place un dispositif de prise en charge dynamique et réel et dans un temps bien réduit et d’offrir une opportunité économique et opportunité concurrentielle. C’est deux concepts principaux à considérer qui permettra à nos industriels de se positionner sur le marché régional et international», détaille-t-il.
Quant au deuxième axe, il concerne la digitalisation des fonctions portuaires. « Lorsque on dit les fonctions portuaires c’est-à-dire l’intervention des différents départements ministères et autres instances pour la concrétisation de l’opération de transit maritime de marchandises. La numérisation est devenu une réalité dans les ports algérien», assure-t-il.
Le Dg du Port de Tnés a indique qu’actuellement entre 92 à 95% de nos transactions sont effectuées par voie numérique. Une plateforme numérique dédiée aux industriels aux opérateurs économiques et dédié aux investisseurs. Ceci s’inscrit en étroite ligne avec les orientations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Ainsi, ajoute-t-il, « Nous avons mis en place une tarification préférentielle, on applique des révisions des prix, on applique aussi l’accompagnement minutieux et réel de nos opérateurs économiques pour faciliter le passage de leurs marchandises et surtout minimiser les coûts et les délais du traitement (embarquement et débarquement) des marchandises». À titre d’exemple au niveau de Port de Tnés, dès l’arrivé du navire « on commence les opérations de déchargements. Donc pas d’attente et pas de surestarie», précise-t-il.
Et d’ajouter ; « On est arrivé aujourd’hui à traiter 5000 tonnes en 24h et 10 000 T en 48h». En effet, grâce à cette nouvelle stratégie de numérisation, la gestion des ports algériens connait une nette évolution et amélioration. Le séjour d’un bateau étranger en Algérie ne dépasse pas maintenant trois jours. En terme clair, les ports offrent actuellement des gains dans les délais et coûts (pas de surestarie). «On vient d’offrir une économie de 24 h pour les opérateurs économique dans un temps passé nous avons payé beaucoup comme même de surestarie mais aujourd’hui on fait à nos opérateurs des bénéfices en matière de traitement des navires dans le port», souligne l’intervenant.
S R.
