20/05/2024
ACTUALITENATIONAL

La 4eme édition d’IATF se déroulera à Alger en 2025

L’Algérie moteur de l’intégration africaine

L’Algérie accueillera en 2025, la 4eme IATF (Foire commerciale intra-africaine). Pour beaucoup d’observateurs, ce choix n’est nullement anodin. En effet, l’Algérie dispose de toutes les capacités infrastructurelles, logistiques et organisationnelles lui permettent d’accueillir cet important événement économique continental.  Le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui, a présidé hier, lundi à Alger, la cérémonie de signature, par le Gouvernement algérien et la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), de la convention portant organisation, à Alger, de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF) en 2025.

Une inauguration présidée par le Premier ministre Nadir Larbaoui, en présence d’Oba Sango, ancien président nigérian et actuel président du conseil consultatif de l’IATF, de WamkeleMene, secrétaire général du Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) de Mme KanayoAwani, vice-présidente exécutive de la Banque africaine d’import-export « AFREXIMBANK » , et des membres de l’Union africaine (UA) ainsi que des membres du gouvernement algérien.

L’accueil de la cérémonie de signature de l’accord d’accueil de l’Algérie pour la Foire commerciale intra-africaine (IATF2025) s’inscrit dans le cadre de la concrétisation de la stratégie du président de la République Abdelmadjid Tebboune, visant à promouvoir l’intégration africaine et à soutenir la coopération économique entre les pays de notre continent, dans le but d’édifier une base économique solide pour réaliser le développement durable et la prospérité des peuples du continent.

Lors de son discours inaugural, le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, a mis en exergue la position stratégique de l’Algérie, en tant que carrefour de trois continents, l’Afrique, l’Europe et l’Asie, le ministre a relevé que « cette position fait de l’Algérie une porte d’entrée pour les échanges commerciaux entre ces trois continents ». Une position faisant de l’Algérie « un véritable centre économique dans la région ».

Pour étayer ses propos, le ministre s’est appuyé sur « une balance commerciale positive et une tendance haussière des exportations hors hydrocarbures.

Des indicateurs reflétant la diversification du tissu économique national qui génère de la valeur ajoutée, dans plusieurs domaines économiques, notamment le secteur agricole, les industries alimentaires, les industries pétrochimiques, les mines, le textile, les équipements électriques et l’industrie électronique, entre autres.

Ce qui, précise Tayeb Zitouni, a contribué « à la diversification de l’économie algérienne et à la création d’opportunités d’emploi ».

En outre, et afin de promouvoir l’intégration économique africaine, l’Algérie « a entamé, à partir de 2023, l’ouverture de succursales de banques et d’expositions dans plusieurs pays africains à l’instar de la Mauritanie et du Sénégal dans une première phase, en plus de la création de zones franches à dimension africaine ».

En parallèle, l’Algérie a développé son réseau de transport, notamment la réalisation de la Transsaharienne, qui doit relier Alger à Lagos, grâce à une autoroute de 4 500 km, dont 2 500 en Algérie, et traversant sept pays pour une population de plus de 700 millions de personnes, auquel est venue s’ajouter la route entre Tindouf (Algérie) et Zouerate (Mauritanie).

Autant d’infrastructures de base permettant à « notre pays d’occuper la deuxième place en Afrique en termes de réseaux routiers réalisés, en atteignant le seuil de 128 000 kilomètres » note Tayeb Zitouni.

Cette vision d’intégration a été réaffirmée par le Président de la République (en visioconférence), à l’occasion de la 41e réunion du Comité d’orientation des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Agence du nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad). Le président de la République a indiqué à cette occasion que cette complémentarité était essentiellement liée à l’amélioration des infrastructures à travers le renforcement des partenariats public/privé, l’exploitation des ressources nationales, le recours aux fonds régionaux et internationaux de développement des infrastructures et à d’autres outils de financement innovants.

L’objectif est clairement affiché : renforcer les liens économiques et commerciaux avec nos voisins du sud, contribuer à une plus grande intégration économique du continent. Pour cela, l’Algérie œuvre à insuffler une nouvelle dynamique à la politique économique extérieure.

Le dossier de l’Algérie pour l’organisation de cette manifestation économique continentale a été retenu en novembre 2023, après l’évaluation positive faite par la Commission de l’Union africaine (UA) concernant les infrastructures de base dont dispose l’Algérie pour abriter l’évènement, et ce, lors de la visite d’une délégation de la Commission en Algérie en juin 2023.

Par Réda Hadi

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