19/09/2024
AFRIQUE

La Tunisie perce en maturité technologique en Afrique

Plusieurs pays africains ont un indice de maturité technologique supérieur à la moyenne mondiale qui est estimé à 0,50 en 2022, c’est ce qu’indique un nouveau rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) sur le développement économique en Afrique.

Les pays cités au rapport de l’organisation onusienne sont la Tunisie (0,56), le Maroc (0,55) et Maurice (0,54). Dans l’indice global de performance logistique, l’Afrique du Sud a obtenu des résultats relativement bons à l’échelle mondiale et s’est classée au premier rang en Afrique (3,38), suivie de la Côte d’Ivoire (3,08) et du Botswana (3,05).

La performance logistique de l’Afrique du Sud explique le développement de la connectivité et de la logistique de sa chaîne d’approvisionnement, souligne le rapport.

Les chaînes d’approvisionnement de haute technologie

D’après la CNUCED, l’industrie automobile, les téléphones mobiles, les panneaux solaires, les produits pharmaceutiques et les dispositifs médicaux impliquent toutes une variété d’activités économiques et nécessitent de nombreux intrants et matières premières différents.

Bien que les pays d’Afrique soient marginalement intégrés dans les chaînes d’approvisionnement des industries à forte intensité technologique, à l’exception de l’exportation de matières premières, il est possible d’approfondir l’intégration substantielle dans les chaînes d’approvisionnement locales et régionales.

Le rapport révèle que l’activité d’assemblage final et d’exportation est largement concentrée en Afrique du Sud et dans certains pays d’Afrique du Nord, tels que l’Égypte, le Maroc et la Tunisie.

Pourtant, même dans ces pays à revenu intermédiaire, la plupart des intrants sont encore importés de l’extérieur de l’Afrique. Il s’agit d’un obstacle pour ces chaînes d’approvisionnement qui souhaitent créer des emplois et se diversifier. Reconnaissant le potentiel de ces chaînes d’approvisionnement de haute technologie pour le développement durable, la CNUCED indique que les pays africains à revenu intermédiaire ont déjà attiré des investissements dans des activités en amont et encouragé l’approvisionnement local, par exemple par le biais de partenariats et d’exigences en matière de contenu local.

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