27/07/2024
ACTUENERGIE

L’Opep+ a commencé à réduire la production du pétrole

Plusieurs pays de l’Opep+, et notamment l’Arabie saoudite et la Russie, ont commencé à partir de janvier à diminuer la production du pétrole de 2,2 millions de barils par jour  supplémentaires.

La mesure sera en vigueur pendant tout le premier trimestre, ensuite le cartel pétrolier pourra de nouveau remettre sur le marché les quantités qui avaient été réduites. Suite à la réunion de l’Opep+ qui a eu lieu le 30 novembre, les pays faisant partie de l’organisation ont décidé de procéder à des réductions volontaires supplémentaires de la production du pétrole pour équilibrer le marché. Ainsi l’Arabie saoudite compte réduire, d’ici à la fin mars 2024, la production de 1 million de bpj. La Russie jouera son rôle dans la diminution des livraisons du pétrole sur le marché global, procédant aux réductions de 300.000 bpj à 500.000 bpj. D’autres pays de l’Opep+ se sont engagés à diminuer leur production de 700.000 bpj. L’Irak la réduira de 223.000 bpj, les Émirats arabes unis de 163.000 bpj, le Koweït de 135.000 bpj, le Kazakhstan de 82.000 bpj, l’Algérie de 51.000 bpj et Oman de 42.000 bpj.

Outre ces nouvelles réductions, certains pays de l’Opep+ continueront également de s’en tenir aux engagements sur la réduction volontaire à un montant de 1,66 millions de bpj d’ici à la fin de 2024. Cette mesure reste en vigueur depuis mai 2023.

Cela fait que le montant total des réductions volontaires de la production de pétrole par les pays de l’Opep+ représentera au minimum 3,86 millions de bpj d’ici à la fin du premier trimestre 2024.

Durant la journée de mardi, les cours de l’or noir ont progressé après de nouvelles attaques en mer Rouge.  Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mars flambe de 2,1% à 78,64 dollars, tandis que son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en février, reprend 2% à 73,06 dollars.

Par ailleurs, et selon une enquête «Reuters», le prix du brut Brent se maintiendrait autour de 80 dollars et pourrait éventuellement dépasser les 90 dollars en 2024. Une évolution qui sera liée aux facteurs géopolitiques, mais aussi à la mise en application des réductions annoncées par l’Opep+. Les prévisions des différents cabinets et organisations mondiales liées à l’énergie, dont l’Opep et l’AIE, tablent sur une hausse de la demande de pétrole en 2024, ainsi qu’une stabilisation des prix autour de 80 à 90 dollars, même si l’incertitude géopolitique demeurera une donne incontournable, ce qui risque de perturber les variables ordinaires du marché et fausser les pronostics.

Par Slimane T/Agence

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