Projet industriel Hyundai en Algérie: De nouveaux détails révélés
Le projet d’installation d’une usine de montage et de fabrication de véhicules Hyundai en Algérie franchit une nouvelle étape. Saad Ben Suhail Bahwan, directeur exécutif du groupe omanais Bahwan pour le secteur automobile, a levé le voile sur plusieurs aspects clés de ce partenariat stratégique. Il a notamment confirmé un investissement initial de 200 millions de dollars, un montant qui pourrait évoluer à la hausse selon les termes finaux négociés avec la firme sud-coréenne.
Fruit d’une coopération exclusive entre Hyundai et le groupe Bahwan, ce projet prévoit la création d’un complexe industriel dédié au montage de véhicules en Algérie, avec, à terme, l’ambition de produire localement des pièces de rechange. Le montant initial de 200 millions de dollars sera injecté dès la première phase, et un appui financier du fonds d’investissement omanais est également en cours d’étude. Le lieu d’implantation de l’usine reste encore à définir, plusieurs propositions étant actuellement examinées par les autorités algériennes, avec l’option de réactiver l’ancien site de Hyundai ou de créer une nouvelle unité dans une autre région.
Le montage industriel sera exclusivement pris en charge par Hyundai et Bahwan, tandis que le partenaire algérien, issu du groupe Halil, sera chargé uniquement de la distribution et du marketing sur le marché national. En parallèle, l’accord prévoit l’importation immédiate de certains modèles Hyundai, dès que le gouvernement algérien aura établi les quotas d’importation. « Le président Abdelmadjid Tebboune, ainsi que les ministres de l’Industrie et du Commerce, ont fourni toutes les facilités nécessaires pour concrétiser ce projet », a affirmé M. Bahwan au quotidien « Echourouk ». Ce dernier a également précisé que la demande locale pour les véhicules Hyundai est très élevée, ce qui renforce la viabilité du projet à long terme.
Avant le lancement de la fabrication sur place, le projet passera par une étape transitoire consistant à commercialiser des modèles importés, ce qui permettra de tester la demande et d’identifier les modèles les plus adaptés à la production locale. Dans une deuxième phase, le projet prévoit la fabrication de pièces détachées et de composants automobiles, un segment crucial pour bâtir un écosystème industriel durable.
Par M A.