De nouvelles découvertes réalisées par la Sonatrach: L’Algérie augmente ses réserves hydrocarbures
L’Algérie a réussi, durant ces trois dernières années, à l’augmentation de ses réserves d’hydrocarbures. Plusieurs découvertes ont été réalisées par le groupe Sonatrach durant cette période. Depuis le début de l’année en cours, le groupe pétro-gazier a intensifié ses investissements dans la recherche et l’exploration.
D’ailleurs, durant le premier trimestre de 2023, six (6) nouvelles découvertes de pétrole et de gaz ont été réalisées, en effort propre.
Ainsi, deux découvertes d’huile et gaz ont été réalisées dans le bassin d’Amguid Messaoud, lors du forage des puits BRM-1 et BMD-1 avec des débits de 5 699 barils/jour d’huile et 170 461 m3 /jour de gaz enregistrés dans le premier puits et des débits de 4 856 barils/jour d’huile et de 255 912 m3 /jour de gaz dans le deuxième.
Ces résultats confirment l’important potentiel en huile et gaz que recèle la région de Touggourt, située à l’est du gisement de Hassi Messaoud, indique la Sonatrach dans un communiqué.
Aussi, deux puits forés dans le bassin de Berkine ont fait l’objet de découvertes d’huile et de gaz à condensat. Le premier, dénommé HAM-1bis, a produit 129 048 m3 /jour de gaz et 239 barils/jour de condensat, à partir d’un réservoir et 1 905 barils/jour d’huile et 137 484 m3 /jour de gaz, à partir d’un deuxième réservoir.
Le deuxième puits, dénommé SAISW-1, a produit avec des débits de 3 117 barils/jour d’huile et de 219 336 m3 /jour de gaz. Par ailleurs, une découverte de gaz à condensat, a été réalisée dans la région d’Ohanet du bassin d’Illizi, lors du forage du puits KARS-3, où des débits de 336 930 m3 /jour de gaz et de 1 504 barils/jour de condensat ont été enregistrés.
Enfin, une découverte d’huile et gaz a été réalisée dans le bassin d’Oued Mya, au SudEst du champ de Hassi R’mel, lors du forage du puits LGL-2, où des débits de 453 barils/jour d’huile et 168 312 m3 /jour de gaz ont été enregistrés.
En somme, ces découvertes, illustrent la pertinence des efforts consentis par SONATRACH en matière d’exploration et de renouvellement des réserves d’hydrocarbures et démontrent l’attractivité du domaine minier en Algérie. C’est un message direct pour nos partenaires notamment européens à venir investir dans notre pays en partenariat gagnant-gagnant.
Début janvier, Sonatrach avait annoncé vouloir investir 40 milliards de dollars entre 2022 et 2026 dans l’exploration, la production et le raffinage de pétrole ainsi que la prospection et l’extraction de gaz. Ses recettes ont augmenté de 70% en 2021 grâce à une hausse de 19% de ses exportations d’hydrocarbures, avait précisé en janvier son PDG, Toufik Hakkar.
L’Algérie, dont les réserves prouvées de gaz naturel s’élèvent à près de 2.400 milliards de m3, fournit environ 11% du gaz consommé en Europe, contre 47% pour la Russie. Il est le premier exportateur africain de gaz naturel et le 7e mondial.
Plusieurs pays européens cherchant à réduire leur dépendance aux livraisons russes depuis l’invasion de l’Ukraine se sont tournés vers l’Algérie comme source alternative. Lors du sommet algéro-italien tenu le 18 juillet, l’Algérie a annoncé une augmentation de ses livraisons de gaz à l’Italie, dont elle est devenue le premier fournisseur, devant la Russie.
Le groupe public Sonatrach a réalisé de grandes performances en 2022, rappelle-t-on. La production primaire d’hydrocarbures a enregistré une augmentation de 2% en passant de 185,2 millions TEP en 2021 à 189,9 millions TEP en 2022. Un chiffre en constante augmentation durant ces dernières années. Cette production a permis à la Sonatrach d’augmenter ses exportations à 60 milliards de dollars durant l’année 2022 et l’investissement de 5,5 milliards de dollars.
Pour arriver à ce résultat et renforcer sa position sur le marché mondial de Gas and Oil, Sonatrach s’est tournée vers la recherche qui s’est soldée par 15 découvertes enregistrées durant l’année écoulée, dont 3 en partenariat.
Le groupe Sonatrach a fait savoir également dans son bilan de 2022, posté sur son site officiel, qu’il procédé à la signature dans le cadre de la loi 19-13 de 2019 sur les hydrocarbures, de trois (03) contrats de partage de production, le premier avec ENI, le deuxième avec SINOPEC et le dernier avec le consortium Occidental Petroleum Corporation, ENI et TotalEnergies.
Par Sirine R