Création d’une monnaie numérique: Pour des transactions sûres et rapides
L’Algérie, à l’instar de beaucoup d’autres pays, vient par la voix de son ministre des finances, de confirmer la création d’une monnaie numérique, consacrée par le projet de loi sur la monnaie et le crédit. C’est lors d’une séance plénière au Conseil de la nation, que le ministre des Finances, a évoqué la monnaie numérique, en apportant des précisions sur le sujet.
Le ministre a indiqué que cet outil, développé et contrôlé par la Banque centrale à l’instar des billets de banque, permettrait d’effectuer des transactions «sûres et rapides».
Pour lui la monnaie numérique de la banque centrale vise à «réduire les coûts de l’intermédiation financière, renforcer la sécurité commerciale, encourager le paiement électronique, lutter contre le blanchiment d’argent et la corruption, et préserver la souveraineté des Etats en interdisant les devises cryptées privées».
Le ministre a, en outre, souligné les mesures prises ces dernières années pour la numérisation du secteur financier, annonçant à ce propos le lancement, avant la fin du semestre en cours, du Portail national des marchés publics et le Système d’information pour l’Administration gestion des douanes.
Evidement pour les néophytes, l’appréhension de cette nouvelle monnaie, peut susciter quelques inquiétudes. C est pour cette raison, que nombre d’économistes suggèrent une large campagne de vulgarisation et d’explication pour une meilleure adhésion.
Néanmoins, certains mettent en garde quant à son utilisation et sur les systèmes de sécurité des transactions virtuelles.
En effet, des spécialistes disent craindre, qu’en plus des attaques externes, les systèmes de banque électronique sont exposés au risque opérationnel émanant de leurs propres employés, qui peuvent, de manière frauduleuse, acquérir des données d’authentification pour accéder aux comptes des clients ou voler des cartes de stockage de valeur monétaire.
Et ce d’autant plus que affirment-ils, les débats qui agitent le monde des économistes quant aux effets de la nouvelle économie sur la structuration, le fonctionnement et la régulation de l’économie, n’épargnent pas la sphère monétaire et financière.
L’usage de nouvelles technologies de l’information et des communications font prédire à certains des ruptures radicales dans les systèmes monétaires, pouvant aller jusqu’à la disparition de la monnaie et des banques centrales, dans les cas les plus pessimistes.
Faut–il avoir peur de la monnaie numérique ?
Si l’on se réfère aux propos du ministre, cette nouvelle monnaie, ne peut etre que bénéfique, dans le sens ou c’est la transparence qui prime.
De plus outre la clarté des transactions, cela va permettre de mettre à bas l’informel, puisqu’il n’y aura pas de liquidités en circulation
Dans ce sens, le ministre a expliqué que la monnaie numérique de la banque centrale vise à « réduire les coûts de l’intermédiation financière, renforcer la sécurité commerciale, encourager le paiement électronique, lutter contre le blanchiment d’argent et la corruption, et préserver la souveraineté des Etats en interdisant les devises cryptées privées ».
Le ministre a, en outre, souligné les mesures prises ces dernières années pour la numérisation du secteur financier, annonçant à ce propos le lancement, avant la fin du semestre en cours, du Portail national des marchés publics et le Système d’information pour l’Administration gestion des douanes.
Concernant le système informatique des douanes, M. Faid a précisé qu’il couvre actuellement 41 centres d’impôts, ajoutant que les services des Domaine de l’Etat ont lancé une plateforme du foncier, mise à la disposition des citoyens et des notaires, pour permettre l’échange d’informations avec le secteur des impôts et d’autres secteurs stratégiques.
Par Réda Hadi