Une vision d’émergence Algérie 2050: La relance Économique en Algérie et L’INDUSTRIE 4.0
La situation économique du pays impose une refondation totale du modèle économique pour une relance efficace et un renouveau durable. Ceci nous mène à faire des choix intelligents et perspicaces.
Au delà de l’assainissement de certains dossiers (tel que la gestion des finances publiques, les subventions et les transferts sociaux, le marché informel etc.) par une audit sincères et des vraies réformes. Parallèlement, nous avons besoin rapidement de définir les priorités déclinés d’une vision ambitieuse à long terme (Algérie 2050).
Ainsi nous devons décider sur les grands fondements qui vont porter cette vision. Un de ces choix consiste à retenir le modèle industriel qui sera développé et qui jouera le rôle de locomotive entraînant l’économie algérienne vers de nouveaux positionnements par rapport au nouvel ordre économique mondial.
De la, il serait plus qu’obligatoire de commencer à se projeter dans l’arène de la nouvelle révolution industrie autrement dite L’INDUSTRIE 4.0. Il est plus qu’évident que cette nouvelle révolution va remettre en cause si ce n’est pas faire disparaître bien un nombre important d’industries et de métiers. Comme elle va en créer bien d’autres. Ce virage dans l’économie mondiale doit être négocié avec beaucoup de génie et d’intelligence. Et de ce dernier mot que va dépendre l’avenir économique de l’Algérie. Car cette révolution tire toute sa conception autour de ce qui est appelé l’intelligence artificielle (AI). Alors les questions qui se posent aujourd’hui sont: Ou sommes-nous par rapport à l’émergence de ces nouveaux concepts et ces nouvelles disciplines ? Est ce que nous avons les ressources et les compétences pour se mettre au diapason de ce nouveau monde ? Comment devrions-nous nous organiser pour accéder à cette machine économique ? Autant de questions qui doivent faire l’objet de réflexion de manière objective, scientifique et intellectuelle pour assurer la réussite espérée.
De mon humble avis, je serai affirmatif sur la disponibilité des ressources que ce soit humaines ou naturelles. Nous avons aussi bien a l’intérieur du pays qu’à l’étranger des imminences qui peuvent prendre en charge cette ambitieuse entreprise. Néanmoins, ce qui nous fait défaut c’est la prise de conscience et la volonté d’y aller. Aussi l’organisation de la gouvernance de l’économie nationale n’est pas aussi et assez favorable pour une telle vision. Donc il faut rapidement mettre en place ces préalables et donner la manœuvre aux méritants pour mener à bien et à bon port le navire ALGÉRIE 2050.
Par Abderrahmane Hadef, expert en économie