Al Salam Bank Algeria: Le bahreïni Al Salam Bank augmente sa participation à 53,13%

Al Salam Bank, qui détenait jusque-là 37,43% du capital de la banque algérienne, a acquis des parts supplémentaires auprès de plusieurs actionnaires suite à la modification de la règle 51/49 régissant l’investissement étranger en Algérie.
Le groupe bancaire bahreïni Al Salam Bank a annoncé, dans un communiqué publié mercredi 21 juin, avoir porté sa participation dans Al Salam Bank Algeria (ASBA) de 37,43% à 53,13%, devenant ainsi l’actionnaire majoritaire de cette première banque islamique algérienne.
Al Salam Bank a précisé avoir racheté des parts auprès de divers actionnaires d’ASBA, suite à la modification de la règle 51/49 régissant l’investissement étranger en Algérie. Cette règle très controversée, qui ne permet pas aux investisseurs étrangers de détenir plus de 49% dans des entreprises algériennes, ne concerne plus le secteur bancaire depuis 2017. Les nouvelles dispositions du Code de l’investissement algérien autorisent désormais les investisseurs étrangers à détenir jusqu’à 66% du capital des banques locales.
Le groupe bahreïni a également indiqué que l’acquisition de parts supplémentaires dans Al Salam Bank Algeria représente « une étape importante dans la stratégie de croissance » de la banque algérienne créée en 2006.
« La transaction renforcera les perspectives de croissance d’Al Salam Bank Algeria, qui vise à accroître son portefeuille de financement, à diversifier ses offres de produits, à augmenter sa part de marché et à accélérer son parcours de digitalisation », a-t-il souligné.
Avec un total d’actifs qui augmente à un taux de 23,3 % en moyenne par an depuis 2010, Al Salam Bank Algeria est l’établissement bancaire qui enregistre la plus forte croissance en Algérie. A la fin du premier trimestre 2023, ses actifs ont totalisé 2,2 milliards de dollars, alors que son portefeuille de financements s’est établi à 1,3 milliard de dollars.
La première banque « charia compliant » en Algérie compte 23 succursales. Ses activités couvrent notamment la banque de détail, la banque d’affaires et d’investissement, le financement du commerce international et le crédit-bail.
Ecofin