29/04/2024
FINANCE

Assurances: 156 milliards de DA de chiffre d’affaires en 2022

Le président de l’UAR, Youcef Benmicia a indiqué que le secteur des assurances en Algérie a renoué avec la croissance, notamment avec la relance économique que connait le pays depuis de l’après pandémie. 

Un chiffre d’affaires de 156 milliards de DA a été réalisé en 2022, soit une hausse de 6% par rapport à 2021. L’augmentation de la contribution du secteur des assurances est tributaire de l’implication des différents acteurs. Les réformes prévues et la numérisation du secteur vont contribuer à l’augmentation du secteur des assurances   dans le PIB national. « Avec l’appui des pouvoirs publics, on peut doubler notre chiffre d’affaires et atteindre les objectifs fixés», a affirmé pour sa part le DG d’Alliance Assurances Hassan Khelifati.

Par ailleurs, et en réponse sur une question sur le déploiement des compagnies d’assurance algériennes à l’étranger, le président de l’UAR, Youcef Benmecia, a estimé que «les sociétés algériennes doivent  être prêtes et à se préparer comme les autres compagnies de nos voisins pour prendre place dans un marché à de grandes potentialités et opportunités. Nous devons pas surtout laisser la place vide».

Actuellement, le marché africain est certes dominé par des compagnies internationales de renommées, dont la concurrence est rude, mais le déploiement de compagnies d’assurances dans les pays africain serait de grande importance pour l’Algérie qui souhaite approfondir ses relations avec les pays africains.

Un avis que le DG d’Alliance Assurances ne partage pas. Pour lui, l’urgence pour les compagnies d’assurance algériennes, c’est d’augmenter ses parts sur le marché local et de procéder à des réformes profondes pour hisser le secteur aux normes internationales.

« Nous devons s’outiller convenablement en moyens technologiques et expertises humaines avant d’aller à la conquête des part sur le marché international. La réforme du secteur est la priorité des priorités dans notre pays.  Une fois le chantier est finaliser, l’initiative reviendra aux dirigeants de chaque compagnies de décider d’aller ou pas sur un marché à l’étranger», explique-t-il.

S R.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *