24/05/2025
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Avec l’achèvement des réformes: L’Algérie sera une puissance économique en 2035

Le paysage économique et social en Algérie a été profondément transformé au cours des dernières années. Et ce n’est pas le fait du hasard. En effet tout a été entrepris par les pouvoirs publics pour faire de l’Algérie, un pays stable dans tous les domaines. Pour le président du Conseil de la Nation, Salah Goudjil, nul doute qu’en 2035, l’Algérie sera une puissance économique qui aura achevé sa transition énergétique et remporté ses défis économiques.

Lors d’un discours lu en son nom par le vice-président du Conseil de la nation, lors de la 28e édition de la Journée de l’Énergie tenue, mardi, il affirme que grâce à ses reformes l’Algérie nouvelle a réussi son pari.

Et en cela, le deuxième homme de l’État a exhorté la nouvelle génération à s’impliquer dans ce processus. « Les jeunes sont concernés par cette tâche, vous êtes le pilier de l’Algérie face aux transformations économiques », a-t-il dit.

Certes l’Algérie a entreprise des réformes en profondeur mais celles-ci, ne peuvent perdurer qu’avec l’action de la génération montant sur laquelle notre pays fonde ses espoirs.

Tous les observateurs soulignent la progression de l’Algérie et affirme surtout que 2024 sera à n’en point douter une année charnière pour la concrétisation des grands 5 grands challenges de réformes économiques, institutionnelles et sociales mises en branle au cours de ces trois dernières années.

En somme, cinq challenges prioritaires, sont à relever dès 2024, selon les échéances et objectifs prévus à cet effet dans le cadre de la nouvelle politique économique tracée par les pouvoirs publics. Il s’agit principalement de : « La consolidation de la croissance et des fondamentaux ; La préservation du pouvoir d’achat et lutte contre l’inflation ; du parachèvement du processus de numérisation ; de la réforme et modernisation du système bancaire et la concrétisation des grands projets d’investissement».

L’Algérie s’est donné un nouveau visage, avec la nouvelle loi sur l’investissement, le renforcement des accords économiques avec des partenaires étrangers, ouverture du capital des banques publiques, la mise en œuvre d’une vision d’une coopération continentale, l’exploration et développement des ressources naturelles, la promulgation des lois sur les marchés publics, la monnaie et le crédit et le foncier économique, la mise en place de mesures socioprofessionnelles, mais aussi la revalorisation du chômage, des salaires et des pensions de retraite . Et c’est autant de décisions phares prises par le gouvernement algérien au cours de l’année 2023.

Aussi, parmi les chantiers qui seront poursuivis en 2024, on peut mentionner les stations de dessalement d’eau de mer tout au long du littoral, les usines de production de ciment (El Bayadh et Djelfa), les mines de minerai de fer, l’unité de production automobile avec l’italien Fiat, l’ambitieux programme de chemin de fer, la relance de la raffinerie de Hassi Messaoud, le lancement de la ville médiatique et de production cinématographique Dzair Media City.

Autant de projet à concrétiser auxquels vient s’ajouter le cheminement de la transition énergétique.

Selon les pouvoirs publics, 2024 sera l’année de la réforme profonde du secteur bancaire: ouverture des capitaux de deux banques publiques, le Crédit populaire algérien (CPA) et la Banque de développement local (BDL), modernisation du mode de gestion avec la participation du secteur privé et création d’un climat concurrentiel dans le secteur financier figurent parmi les objectifs du gouvernement.

D’autres défis de taille vont être relevés : la sécurité alimentaire et sanitaire, la levée totale des obstacles bureaucratiques, l’impulsion du secteur privé et le renforcement du cadre juridique. Avec une prévision de croissance de plus de 4%  à la fin de l’année 2024 dans les secteurs des hydrocarbures, de l’industrie, de la construction et des services, l’Algérie maintiendra en 2024.

D’ailleurs en matière de transition énergétique plusieurs projets ont été engagés en 2023. Parmi eux, le lancement par la compagnie nationale Sonelgaz de l’appel d’offres pour la production de 2 000 mégawatts d’électricité solaire photovoltaïque avec la réalisation de quinze centrales solaires à travers douze wilayas du pays.

A ce sujet, le Professeur Chems Eddine Chitour, lors de la 28e journée de l’énergie, a mis en lumière la nécessité d’accélérer la transition énergétique malgré les défis rencontrés dans sa mise en œuvre, notamment en raison de certaines lenteurs objectives. Il a également appelé à l’activation du Haut Conseil de l’énergie pour guider les décisions présidentielles face aux fluctuations du marché de l’énergie et fixer un objectif clair d’indépendance énergétique.

En finalité, tous les économistes sont unanimes à dire que l’Algérie possède, et les capacités et le réservoir humain et scientifique pour être une puissance africaine et méditerranéenne à l’horizon 2035.

Par Réda Hadi

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