15/01/2025
ACTUALITENATIONAL

L’université au service de l’économie

L’université s’ouvre de plus en plus sur le monde économique. Des réformes profondes ont été lancées dans ce sens par le gouvernement, tout en adoptant une nouvelle vision. Elle consiste à la préparation des diplômés universitaires au marché du travail.

Le mécanisme « Un diplôme, une start-up» connaît un engouement de la part des étudiants et pourrait être un coup de starter pour l’entrepreneuriat dans notre pays. D’ailleurs, durant cette année universitaire 2022-2023, quelque 7 000 thèses de fin d’études sélectionnées, par une commission scientifique, pour l’obtention d’un label « diplôme-startup».
« Sur les 11 000 idées innovantes enregistrées au courant de l’année universitaire 2022-2023, 7 000 entres elles ont été sélectionnées et seront aptes à devenir des startups, des micro-entreprises et brevet d’innovation », a déclaré Ahmed Mir, président de la commission nationale de coordination et de suivi de l’innovation et des incubateurs universitaires au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Ce dernier a fait savoir que 1075 de mémoires fin d’étude Master ont été déjà présentés dans le cadre du mécanisme «un diplôme, une startup», dont l’opération est toujours en cours, et 3 000 autres seront présentés en septembre prochain.
Un accompagnement adéquat a été assuré par l’université et l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (ANADE), notamment en matière de coaching, formation et financement pour la création d’une micro-entreprise ou une startup, dans les domaines de la sécurité alimentaire, industriels, technologique et l’e-commerce.
Le même responsable a précisé que l’objectif principal de l’instauration de la loi 12-25 (Un diplôme, une startup » et de faire sortir l’université de son isolement, en s’ouvrant et en s’impliquant davantage dans le développement socio-économique du pays. « Notre démarche est d’impliquer davantage l’université dans le monde économique et d’aller chercher et proposer des solutions à des problématiques économiques ayant un lien direct avec le développement économique du pays et le bien-être du citoyen. L’université doit impérativement adhérer dans la politique socio-économique du pays, en proposant des projets et des solutions pour un développement durable de notre économie », souligne-t-il. La nouvelle stratégie de notre ministère, ajoute-t-il, c’est de s’ouvrir sur l’environnement économique. Des conventions et des projets ont été concrétisés sur le terrain.
Les chefs d’entreprises et le monde économique d’une manière générale sont appelés, de leur côté, à se rapprocher des centres de recherches et des universités pour poser leurs problèmes à la communauté universitaire.
Concernant le climat des affaires, le représentant du ministère de l’Enseignement supérieur a indiqué que des décisions importantes ont été prises par l’Exécutif afin d’améliorer le climat des affaires. Il y a lieu de citer la création d’un fonds dédié exclusivement pour les startups, des incubateurs, un centre pour le développement de l’entrepreneuriat et autres. « Le climat des affaires dans notre pays est en net amélioration. Nous travaillons pour la réunion de toutes les conditions pour donner de l’espoir à l’Étudiant, en l’incitant à rester dans le pays».

Création de 17 maisons de l’intelligence artificielle à travers le pays

Intervenant, hier dimanche, sur les ondes de la radio nationale, le président de la commission nationale de coordination et de suivi de l’innovation et des incubateurs universitaires, le Professeur Ahmed Mir a annoncé la création de 17 maisons dédiées à l’intelligence artificielle à travers plusieurs universités du pays dès septembre prochain.
Il a expliqué que «l’objectif de la création de ces maisons est la généralisation de la culture de l’intelligence artificielle et des systèmes modernes de traitement des informations. « L’utilisation de l’intelligence se généralise aujourd’hui et elle est appliquée dans la création de nouvelles applications et plates-formes. Elle accompagne également les changements dans le monde. L’Algérie doit suivre ce changement majeur notamment à travers la mise en application des stratégies adoptées par le ministère de l’Enseignement supérieur » a déclaré l’intervenant.
Le même responsable dévoilera dans son intervention les principaux axes de la stratégie adoptée par le ministère concernant la généralisation de l’intelligence artificielle :
« L’année 2023/2024 sera l’année universitaire de l’intelligence artificielle qui sera introduite au sein de nos universités et les systèmes d’enseignement et de formations. Une approche qui se fera avec l’aide des membres du Conseil scientifique de l’intelligence artificielle installés au cours du mois de juin dernier » a-t-il encore expliqué.
M. Mir dira par ailleurs, que l’introduction et la généralisation progressive de l’intelligence artificielle dans le milieu universitaire apportera un apport significatif pour le secteur mais aussi pour les secteurs économiques. «Les acteurs des secteurs économiques pourront bénéficier de cette technologie pour développer leurs activités et apporter une valeur ajoutée à l’économie nationale. Les universités algériennes disposent de l’énergie et des moyens nécessaires pour concrétiser cet objectif » a déclaré M. Mira, qui n’a pas manqué de rendre hommage aux nombreux étudiants algériens qui proposent des idées innovantes dans le cadre de ce processus et aussi aux étudiants qui ont honoré l’Algérie lors de leur participation à différents concours internationaux.

Par Sirine R

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