Relance du tourisme: La ministre veut l’implication de tous
Lors d’une rencontre avec tous les acteurs concernés du secteur touristique, Houria Madahi, a insisté que le secteur dont a elle la charge, nécessite l’implication de tous. Lors d’une réunion tenue en son siège, Houria Madahi, avec les partenaires professionnels du tourisme et de l’industrie traditionnelle, incluant les fédérations, organisations syndicales, syndicats et associations professionnelles, a insisté que cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la concertation et du dialogue avec tous les partenaires du secteur afin d’étudier les différentes préoccupations et répondre aux attentes des acteurs du secteur du tourisme.
Dans le but de développer le secteur du tourisme pour en faire l’un des piliers essentiels de la création de richesse et de la génération d’emplois dans le cadre du développement durable, la ministre a indiqué que dans le cadre d’un plan d’action global visant à construire un tourisme de premier plan et une industrie traditionnelle productive, plusieurs initiatives seront mises en œuvre, notamment le développement du tourisme interne (tourisme saisonnier, thermal, montagnard, historique, culturel et religieux). Cela nécessite la modernisation et la réhabilitation des infrastructures hôtelières publiques et l’amélioration des services du secteur privé, en conformité avec les standards internationaux, avec une attention particulière portée au tourisme thermal en raison de la demande croissante des citoyens, notamment en matière d’hébergement et de promotion de l’offre touristique.
Lors de cette réunion, Madahi a donc a révélé le cadre d’un plan d’action global visant à construire un tourisme pionnier et une activité artisanale productive à travers la relance et le développement du tourisme interne (saisonnier, thermal, de montagne, historique, culturel et religieux)
Il est nécessaire, dira-t-elle «d’achever le programme de modernisation et de réhabilitation du parc hôtelier public et améliorer le niveau du secteur privé par son adaptation aux normes applicables au niveau international, en accordant une importance particulière au tourisme thermal au regard de la demande croissante des citoyens sur ce produit». La ministre les a exhortés à rivaliser d’ingéniosité pour réduire les prix, en axant sur la promotion des prestations touristiques et sur la numérisation pour améliorer la gestion et promouvoir l’économie du tourisme. Elle a renouvelé son appel à «une action commune, et efficace sur le terrain ».
Pour la ministre, le secteur du tourisme sera l’une des sources les plus importantes de diversification des revenus hors hydrocarbures et de dynamisation de l’économie. Plusieurs propositions ont été formulées. Il faut actualiser les aspects réglementaires du secteur, notamment ceux liés aux agences de voyages.
Dans ce cadre, il faut rappeler qu’une loi d’orientation des activités de tourisme a été préparée dans l’objectif d’une meilleure organisation professionnelle des métiers et des activités autorisées.
La ministre a également salué les efforts des opérateurs et acteurs du tourisme, quels que soient leurs domaines d’activité, les incitant à établir des réseaux interactifs pour favoriser la coopération et le partenariat avec les organisations professionnelles et les institutions économiques. Elle a aussi encouragé la concurrence en vue de la réduction des prix, tout en mettant l’accent sur l’amélioration des services touristiques et l’importance de la numérisation pour une meilleure gestion et promotion de l’économie touristique.
Aussi et après avoir fait le tour des problèmes éventuellement rencontrés et fixé les objectifs, la ministre a réitéré son appel à un travail collaboratif et concret afin de concrétiser les orientations du président de la République pour relancer le tourisme national, qui repose principalement sur le tourisme interne sous toutes ses formes, ainsi que sur le tourisme saharien avec tous ses atouts, dans le but de promouvoir la destination touristique de l’Algérie et d’attirer la diaspora algérienne et les touristes étrangers, notamment dans les pôles touristiques sahariens les plus populaires actuellement sur les marchés mondiaux.
Par Réda Hadi