Désenclavement des zones d’ombre: 96% du plan d’action concrétisé
Le développement des zones d’ombre, est l’un des 54 engagements du candidat Tebboune à la présidence de la République. Intronisé, le Président Tebboune a confirmé son engagement. Venir à bout des disparités de développement du pays, n’est pas chose aisée, et ce d autant plus que 12 571 zones d’ombre ont été identifiées dans 1 361 communes sur les 1 541 que compte le pays.
Le directeur général des Collectivités locales au ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, qui s’exprimait hier chez nos confrères de la radio nationale, a affirmé la réalisation de 96% du plan d’actions contre les 12 571 zones d’ombre identifiées
Ce responsable explique « Quand on a lancé le programme, le premier défi a été celui d’identifier rapidement les zones d’ombre, via une plateforme en vue d’élaborer une cartographie basée sur 16 éléments d’évaluation, dont l’alimentation en eau potable, l’assainissement, les conditions de scolarité, la santé de proximité, etc».
Le représentant du ministère de l’Intérieur a précisé que le taux de réalisation dudit programme se situe aujourd’hui à 96%, et que ce dernier a touché l’ensemble des wilayas et que les disparités se situaient plutôt entre les communes d’une même wilaya.
Réparties par régions, 988 zones se situent dans le sud du pays, 6 196 dans les Hauts-Plateaux et 5 404 dans la région nord.
Quant aux moyens financiers engagés pour la concrétisation dudit plan, celui-ci, a dévoilé qu’il s’agit d’une enveloppe de 350 milliards de dinars.
Aussi, la majorité des problèmes dont souffraient les zones d’ombre à travers les différentes wilayas ont été définitivement résolues. Les pouvoirs publics assurent de ce faite que « Nous ne devrions plus évoquer les zones d’ombre d’ici fin 2022 et début 2023 ».
La prise en charge de ces zones en matière de la réalisation de projets de désenclavement et la fourniture de toutes les nécessités de la vie, dont les structures scolaires, l’eau, l’énergie et les transports, a coûté « des milliards de dinars », a indiqué le président de la République.
L ‘Etat n’a pas lésiné sur les moyes pour mettre un terme aux aspects d’absence de développement constatés en 2020, notamment les pénuries d’eau, l’éloignement des écoles, l’absence de routes répondant aux normes, d’électricité et autres.
Il faut préciser surtout que l’Algérie comptait plus de 13000 zones d’ombre habitées par 8,5 millions de citoyens
Pour le Président Tebboune les zones d’ombre constituent « un lourd dossier qui revêt un intérêt particulier dans le programme du Gouvernement.
Il fallait quoiqu’il en coute, mettre tous les algériens sur le même piédestal. Tout citoyen, à quelque endroit qu’il soit doit avoir les mêmes chances de développement et la même qualité de vie.
La réussite de se programme donne ses chances à chaque citoyen. D’ou la nécessité de tenir compte du développement réalisé au niveau local en matière de développement.
Tous les observateurs s’accordent à dire que la réussite de ce programme n’a pu se faire sans la ferme volonté politique du Président, et que les acquis réalisés dans les zones d’ombre n’auraient pas été rendus possibles.
En effet, la réussite de ce programme dépendait du courage et de la responsabilité d’affronter cette réalité amère, résultat de pratiques désuètes, de dysfonctionnements dans le mode gestion et d’une planification de développement inéquitable.
Ces acquis, favorablement accueillis par les populations de ces zones en ce qu’ils leur ont permis d’accéder à une vie digne, n’auraient pu se concrétiser sans la volonté politique du président de la République.
En somme , la pérennité du développement local exigeait une véritable dynamique économique, reposant sur une planification stratégique fondée sur la valorisation des composantes des territoires locaux, à même d’apporter une valeur ajoutée à leur population à travers la création la richesse, des emplois et l’élévation du niveau des infrastructures et des services publics.
Par Samir Chalabi