22/12/2024
ENERGIE

Gazoduc TSGP: Un projet viable, soutenable et rentable

Le Gazoduc transsaharien (TSGP), qui devrait relier le Nigeria à l’Europe en passant par l’Algérie, est un projet viable, soutenable et rentable sur les plans économique et financier, a assuré  le ministre des Finances, Laaziz Faid.

«C’est un projet viable économiquement, soutenable, et rentable. Les sources de son financement ne peuvent être que bancaires essentiellement, et on n’exclut pas que la BAD y participe», a-t-il répondu à la question de l’APS de savoir si la plus importante institution financière africaine allait contribuer au financement de ce méga projet.

M. Faid a estimé que la récente déclaration du président de la BAD sur ce sujet constituait une « manifestation d’intention de la Banque à financer » le projet. «Il n y a pas de raison d’ailleurs pour ne pas soutenir un projet viable et rentable», a-t-il soutenu.

Le ministre, qui s’exprimait lors d’un point de presse, en marge de sa participation aux 58ème Assemblées annuelles de la BAD, qui se tiennent du 22 au 26 mai à Charm el Cheikh, en Egypte, a ajouté que des études seront, par la suite, effectuées pour « examiner ce méga projet dans toutes ses dimensions et choisir le mode de financement » adéquat.

Lundi, en marge d’une conférence de presse tenue la veille de l’ouverture officielle des Assemblées, le président du groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD), Akinwumi Adesina, a déclaré à l’APS que ce gazoduc « est très important, c’est un investissement que nous soutenons et que l’Union Africaine soutient ».

Outre le TSGP, M. Faid a évoqué d’autres grands projets structurants viables et stratégiques pour l’intégration régionale reliant l’Algérie à l’Afrique, et qui nécessitent d’importants financements.

Il a cité, à ce titre, le projet de réalisation de la route reliant Tindouf à Zouerate en Mauritanie et la ligne maritime desservant les deux pays, la route transsaharienne Alger-Lagos, le projet de la dorsale transsaharienne à fibre optique, qui sera réalisée en parallèle avec la route transsaharienne, sur 4.500 km de longueur ainsi que la ligne ferroviaire reliant Alger à Tamanrasset.

Par ailleurs, M. Faid est revenu sur le programme riche et chargé de sa participation aux 58ème Assemblées annuelles de la BAD.

« Je suis venu à la tête d’une délégation importante pour participer aux Assemblées de la BAD, sachant que l’Algérie a été parmi les pays pionniers et les premiers contributeurs à cette Banque, créée en 1964 ».

R E

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