24/01/2025
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Promotion de l’éducation, de l’enseignement et de la formation en Afrique: Tebboune : «L’Algérie n’a ménagé aucun effort»

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a souligné, mardi à Nouakchott (Mauritanie), l’engagement de l’Algérie à offrir annuellement 2.000 bourses d’études dans l’enseignement supérieur et 500 bourses dans la formation professionnelle aux étudiants africains, et à ouvrir une banque dédiée à l’éducation en Afrique.

Dans une allocution prononcée lors de sa participation aux travaux de la Conférence continentale sur l’éducation, la jeunesse et l’employabilité, qui se tient en République islamique de Mauritanie, le président de la République a précisé que le nombre d’étudiants africains en Algérie «avoisine les 6.000 étudiants, soit 6.000 bourses d’études», réaffirmant l’engagement de l’Algérie à «offrir annuellement 2.000 bourses d’études dans l’enseignement supérieur et 500 bourses dans la formation professionnelle aux étudiants africains».

«Partant de l’esprit authentique de sa politique extérieure reposant sur la priorité attachée à la solidarité africaine», l’Algérie «n’a ménagé aucun effort pour contribuer au développement de l’éducation, de l’enseignement et de la formation dans le continent, accueillant des étudiants de différents pays africains frères dans ses universités, instituts de formation et centres d’apprentissage», a affirmé le président de la République. Il s’est dit fier des opportunités d’études et de formation offertes par l’Algérie, depuis son indépendance, à «65.000 jeunes étudiants africains dans diverses spécialités », ajoutant que le pays « s’emploie à construire et à mettre à niveau des écoles dans nombre de pays africains ». Le président de la République a souligné, devant les participants, l’engagement de l’Algérie à œuvrer à « augmenter ces chiffres », ainsi que son engagement, dans le cadre de l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement (AACI), à « ouvrir une banque dédiée à l’éducation selon la demande des frères africains ». « Tout cela reflète notre contribution aux efforts collectifs visant à promouvoir les systèmes éducatifs dans notre continent et traduit notre volonté indéfectible de renforcer la coopération et la solidarité continentale et d’établir des passerelles de communication dans sa dimension humaine à travers l’échange d’étudiants entre les peuples africains », a soutenu le président de la République.

Lors de son intervention, le Président Tebboune a mis en exergue les avancées considérables enregistrées par l’Algérie en matière de l’éducation.  «Notre constitution garantit un enseignement obligatoire et gratuit. Cette expérience reflète l’ampleur de nos défis nationaux. Le nombre d’élèves inscrits cette année dans les établissements d’enseignement et de formation a atteint près de 12 millions, contre moins de 900 000 en 1962. Le taux de scolarisation des enfants de 6 ans est passé de 43,42 % en 1966 à 99,89 % en 2024», souligne-t-il.

En ce qui concerne l’encadrement, le nombre d’enseignants dans les établissements d’enseignement public a dépassé les 600 000, avec un ratio d’encadrement variant entre 19 et 28 élèves par enseignant, alors qu’il était de 23 000 enseignants en 1962. Il convient de noter que 75,62 % des enseignants actuels sont des femmes diplômées des instituts de formation algériens. De plus, l’Algérie a décidé en 2024 d’accorder une attention particulière aux enseignants et de ne pas les considérer simplement comme des fonctionnaires mais comme des éducateurs. Malgré ces indicateurs, ajoute le Président, « que nous avons évoqués à titre d’exemples, concernant nos défis nationaux dans le domaine de l’éducation, nous avons veillé, dans notre stratégie visant à améliorer l’éducation et la formation, à intégrer les technologies modernes, notamment en généralisant progressivement l’utilisation des tablettes numériques dans le primaire et en ajoutant l’anglais aux programmes éducatifs, en phase avec les sciences et les connaissances mondiales.  « Nous avons renforcé cette orientation vers les sciences et la technologie en créant des écoles supérieures nationales spécialisées dans les mathématiques, l’intelligence artificielle et la technologie des nano », conclut-il.

Par S R.

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