Parc automobile: Plus de 7,7 millions de véhicules à fin 2020
Le parc automobile de l’Algérie comptait plus de 7,7 millions de véhicules à la fin de l’année 2020, avec une hausse de plus de 17 % par rapport au 31/12/2019. Selon les derniers chiffres de l’ONS, et en examinant les chiffres des immatriculations des véhicules neufs, pour l’année 2020, soit 140.249 véhicules neufs, on note une baisse de 56 % par rapport à l’année 2019.
Cette baisse peut être attribuée à la pandémie de COVID-19 qui a entrainé une fermeture temporaire des usines de montage de voiture ainsi qu’une baisse des importations, indique la même source.
Au cours de l’année 2020, 1 154 476 véhicules ont été immatriculés et ré-immatriculés. Cela représente une diminution de plus de 600.000 unités soit -34,81 % par rapport à l’année précédente. La pandémie de COVID-19 a certainement eu un impact sur les transactions de véhicules en Algérie aussi.
Concernant les caractéristiques des nouvelles entrées dans le parc roulant, les chiffres de l’ONS, on note l’immatriculation définitive durant l’année 2020 de 140.249 véhicules neufs. L’essentiel des immatriculations de véhicules neufs a été opéré au cours du deuxième semestre de la même année, soit 115 868 véhicules contre 24 381 au cours du premier semestre.
La part de la source d’énergie essence est la plus importante, soit 65,35%, par rapport à la source d’énergie gazoil qui est de 34,65% qui représente environ le tiers du parc national automobile. Douze wilayate dépassent les 100 000 unités roulant à l’essence et la wilaya d’Alger à elle seule à plus de 1 200 000 unités, Contre seulement trois wilayate dépassant les 100.000 unités roulant au gazoil, qui sont Alger, Djelfa et Tipaza.
Dans ce cadre, il est à rappeler que le parc de véhicules fonctionnant au gaz de pétrole liquéfié (GPL) atteindra environ 1 million d’unités d’ici fin 2023, a annoncé l’Autorité de régulation des hydrocarbures (ARH). L’opération de conversion des véhicules à essence au GPL lancée depuis quelques années connait une cadence accélérée et permet désormais de reconfigurer en moyenne 100 000 véhicules chaque année.
Hormis le GPL, l’Algérie promeut aussi l’utilisation des véhicules électriques pour réduire son empreinte carbone. Le gouvernement avait interdit pendant près de 5 ans l’importation de véhicules d’occasion dont le flux entrant chaque année dans le pays contribue à la pollution et entrave la politique de production locale de véhicule que déroule l’exécutif.
Par Sirine R